Du 25 au 29 mars 2018 le stade Wobi de Bobo-Dioulasso se transforme en véritable arène. A l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) Bobo 2018, 177 lutteurs en provenance de toutes les régions du pays prennent d’assaut cette enceinte. Objectif : monter sur la plus haute marche du podium.
Le lancement officiel de la compétition de cette discipline s’est tenu le 25 mars 2018 en présence de la conseillère technique du ministère des Sports et des loisirs, représentant le ministre de la culture et des Arts.Pour Mme Colette OUEDRAOGO, « les sports traditionnels ont une place importante dans la culture burkinabè et c’est un devoir pour leministère de la Culture de tenir le flambeau de ces disciplines. » Un pari en passe d’être réussi avec l’engouement que suscite la lutte traditionnelle tant au niveau de la participation du public que des athlètes. Ce lundi 25 mars le public n’a pas marchandé son déplacement et le nombre de lutteurs est en hausse comparativement à l’édition dernière.
25 provinces, 14 régions (avec la région autonome du Houet NDLR) sont représentées à cette édition. 75 lutteurs (tous des garçons) sont en compétition dans le pool adultes. Dans le pool jeunes, 53 lutteurs sont de sexe masculin et 49 sont des filles. Soit un total de 177 athlètes contre 150 lors de l’édition précédente. Au total 220 combats étalés en trois matinées et quatre soirées sont attendus jusqu’à la finale au soir du 29 mars 2018. Des chiffres qui laissent croire à Mme OUEDRAOGO que « la lutte traditionnelle touche l’ensemble de nos populations sur le plan national ». Elle espère également que cette compétition servira de tremplin pour les lutteurs dans la perspective des échéances futures.
Yarmo