Maquis et restaurants de la SNC: De l’ambiance oui, mais pas de bonnes affaires !

La foire commerciale de la biennale de la culture, c’est aussi ces maquis qui ne souffrent pas d’affluence. On y trouve de la boisson fraîche, de la bonne brochette, des frites et alloco… Pour l’édition 2016, ce sont plus de 80 buvettes qui sont installés. Constat ce lundi 28 mars.

Il est 15 heures lorsque nous arrivons sur l’aire de la foire. Destination précise : le quartier des maquis. Un portique d’une marque de bière indique aisément ce quartier où l’ambiance est à gogo. Abou Ouattara est un tenancier de maquis. L’air pressé, il accepte tout de même de donner son avis sur l’ambiance et les contraintes qui règnent depuis  l’ouverture des stands, le dimanche 27 mars. « Le marché est un peu lent », dit-il. A la question de savoir pourquoi ? Abou Ouattara estime qu’il y a trop de maquis qui donnent l’impression que tout le monde est devenu vendeur de boissons. La conquête des consommateurs reste donc une bataille. A la pléthore des maquis, s’ajoute l’air poussiéreux du quartier. Il n’est pas pavé, contrairement au quartier artisanal. Abou Ouattara et Mme Diop, vendeuse de brochettes ne manquent pas aussi de souligner les pannes techniques qu’ils subissent quelques fois. Le dimanche 27 mars, informe Louis Somé, vendeur de maquis, ils se sont vus chasser par la sécurité, aux environs de 20h 30, au moment même où les consommateurs s’attelaient à occuper les chaises. Ensemble avec d’autres exposants, ils ont échangé avec les organisateurs de la SNC, afin de ramener un peu plus tard (aux environs de 22h30), la fermeture des maquis. Il pourrait donc y avoir de bonnes affaires dans les jours à venir.  

Bassératou KINDO

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