GPNAL pool adultes Quand des voix et des instruments s’affrontent

La 4e nuit du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) de la SNC 2016 en arts du spectacle pool adulte s’est déroulée le 29 mars 2016 à la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanou.

Les voix suaves de Séré Kini...Une quinzaine de troupes s’affrontentdans 7catégories dont la  musique traditionnelle instrumentale ou il y a eu du rythme et des voixdans l’hémicycle de la Maison de la culture en présence du ministre de la culture, des arts et du tourisme et de ses invités venus de Cote-D’ivoire.L’on a assisté à unevéritable opposition entreles voix humaines à travers le slam, les chœurs populaires) et les instruments (musique traditionnelle instrumentale)   lors de la 4e nuit des GPNAL.Entre la voix et les instruments, on a cru un stntant qu’il n’y avait pas match comme dirait l’autre. La puissance d’évocation du slameur Jack Lompo,  a arraché des tonnerres d’applaudissement d’un public qui se retrouve dans les thématiques abordées. Avec un brin de lyrisme, Boubakra Dao du Bazèga, l’autre slameur de la soirée, le chœur populaire Relwendé du Bam, Salimata Drabodu Sourou, Séré Kini de Siraba (la troupe la plus ovationné dans sa catégorie) du Houet,ont redonné au Verbe ses lettres de noblesse jamais démentie, le temps d’une soirée arrachant au passage, les « youyou » des spectateurs.Mais la troupe Faso jeunesse culture de Ouagadougou viendra introduire une dose de percussion dans une toute autre catégorie: la musique traditionnelle instrumentale. La finesse des voies s’envolent laissant place à la puissance du rythme qui a eu le don de réveiller les spectateurs gagnés par la somnolence de la seconde partie de soirée.Les decibels montent davantage avec l’entrée en scène de la troupe Ratnéré du Yatenga, la troupe Yampala du Ioba, Todiyyaba du Komondjari, Kokorogo du Lorum pour enfin clôturer jusqu’au bout de la nuit avec la troupe Kora du Nahouri. Spectacle garanti !Entre les voix et les percussions des instrumentistes, le cœur du public a balancé.

On a plutôt découvert une complémentaritécomplice entre deux réalités qui s’imbriquent. Au verbe la puissance d’évocation comme toujours, aux instruments les moments d’expression de cette puissance. Entre les voix et les instruments, il faut un vainqueur. Et ce ne sera pas une mince affaire pour le jury.

Kanama TIEGNA

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