Jazz à Ouaga 2017, ça va swinguer pour les 25 ans

Le festival international de musique « Jazz à Ouaga » célèbre ses 25 ans d’existence. Pour ce jubilé les organisateurs ont misé sur une programmation riche et diversifiée. Du 28 avril au 6 ami 2017, ca va swinguer à l’institut français de Ouagadougou.

IMG_20170428_212204Pour le spectacle d’ouverture des 25 ans d’existence du festival, la grande salle de l’Institut français de Ouagadougou a refusé du monde. A l’affiche, le Bill Aka Kora national et Joss Stone de l’Angleterre. Après plusieurs absence sur les scènes nationales, le roi de la djongo musique fait son grand retour sur la scène du festival jazz à Ouaga. Normal, puisque l’artiste avait déjà presté dans deux éditions du festival. C’est tout fait normal qu’il revienne pour l’ouverture solennelle du 25e anniversaire d’existence du festival.

Fidèle à son style et à sa musique, Bill Aka Kora a présenté un spectacle à la hauteur des attentes des spectateurs. Le roi de la djongo musique comme d’habitude a déroulé un répertoire séduisant de cocktail. Une fusion de rytme traditionnels Kasséna et d’influences musicales diverses. Les titres tel que Yaaba, Vessaba, Djibayagui ont reçu les ovations du public.  Sur la scène, l’artiste s’est donné  au métissage  des sonorités de chez lui avec d’autres styles qu’il affectionne particulièrement : le jazz, le blues et le rock. Notons que ses diverses expériences artistiques tout au long de sa carrière montrent à quel point sa capacité d’adaptation et d’ouverture font de lui un artiste complet. Précisons que Bill Aka Kora est aussi un pur produit de Jazz à Ouaga après y avoir suivi plusieurs formations et master-class organisés au début de l’aventure.IMG_20170428_224505

Le deuxième axe de la soirée a fait place à la sublime et talentueuse, Joss Stone. De son vrai nom Jocelyn Eve Stocker, l’artiste anglaise entend faire le tour du monde à travers son art. La belle voix de  Stone a su captiver le public de l’institut français. Présente sur la scène avec son guitariste, elle a su communier et communiquer avec le public.  Les spectateurs reprenaient parfois en chœur les refrains de certaines chansons de l’artiste.

Il est vrai que la barrière linguistique existait entre Stone et les spectateurs, mais  la musique aussi est une langue disons un langage universel là ou il n’y a pas de barrière. Dans cette optique, Joss Stone et le public de l’Institut français de Ouagadougou ont fait UN. D’où la satisfaction de part et d’autre.

Odette Diao