Tir a l’arc : Un sport en perte de vitesse!

Trente un (31) archers soit cinq en pool jeunes, cinq en dames et 21 en pool adultes hommes: c’est le nombre de participants au tir à l’arc à l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture Bobo 2018. Contrairement à la lutte traditionnelle, ce sport traditionnel n’a pas enregistré de nombreux candidats à cette édition de la biennale de la culture burkinabè. Seulement cinq régions sont représentées.

A l’issue de la finale de cette compétition, intervenue ce jeudi 29 mars 2018 au stade Wobi, la région du Sud-Ouest arrive en tête. Des statistiques à confirmer lors de la proclamation officielle attendue le vendredi 30 mars 2018. Outre la faible participation, le niveau général des archers est aussi à déplorer aux yeux de Pierre Badiel, président du jury en sport traditionnelle.  C’est dommage pour le tir à l’arc. Surtout au niveau des dames, il y a encore beaucoup de travail à faire car beaucoup n’arrivent même pas à toucher le cadre. Elles manquent visiblement d’encadrement. « On sera même obligé de déclarer certains résultats infructueux. »  a regretté Pierre Badiel qui soutient en outre que « le ministère doit œuvrer à ce qu’il ait une fédération de tir à l’arc parce que ça fait partie du patrimoine culturel de notre pays. S’il faut attendre la SNC pour venir tirer, ça ressemble plus à du tourisme. Cela contribuerait à revaloriser le tir à l’arc comme la lutte traditionnelle. 31 archers pour tout le pays, ça laisse à désirer. »

 Yarmo