Les ateliers Parapluies, 4ème édition : un bilan satisfaisant

Fin à l’espace GAMBIDI de la tenue des ateliers parapluies initialement appelées Cadre d’Initiation et de Formation en Ecriture Dramatique (CIFED). Cette 4ème édition des ateliers parapluies s’est voulue cette année très audacieuse en s’ouvrant à la fois à plusieurs disciplines dont le conte, la mise en scène, le slam, le jeu d’acteur et la musique. Ce 22 août 2017 particulièrement, l’heure était à la restitution, une occasion pour les initiateurs d’évaluer le chemin parcouru.

Occuper utilement le mois d’août en donnant des ateliers en écriture dramaturgique à ceux qui le désirent, tel est entre autres le but des ateliers parapluies initiés par Noël Minoungou et ses camarades de la compagnie le « Ruminant ». Ainsi, le temps d’un mois a permis à une vingtaine de participants de percer l’univers des arts et de s’essayer à l’écriture dramatique à travers notamment le conte, le jeu d’acteur, le slam, la musique et la mise en scène.
C’est dans une ambiance festive que la clôture officielle de ces ateliers est intervenue dans la mi-journée du 22 août 2017. La fin de cette 4ème saison des ateliers parapluies a été sanctionnée par la remise d’attestation aux participants.

Retour sur le concept de cette formation avec Eléonore KOCTY, la directrice des ateliers parapluiesLes Ateliers parapluies existent depuis trois (03) ans. Mais ils étaient dénommés CIFED (Cadre d’Initiation et de formation à l’Ecriture Dramatique). Cette année, nous avons réfléchi et nous avons trouvé bienséant d’élargir l’idée afin de ne pas limiter simplement l’activité à l’écriture ; parce qu’il y a des gens qui s’intéressent aussi bien à l’écriture qu’à d’autres domaines. Nous avons donc décidé cette année en plus de l’écriture, d’ouvrir l’atelier à la mise en scène, au jeu d’acteur, au conte au slam et à la musique. Mais finalement, nous avons trouvé judicieux de mettre tout le monde ensemble pour que chaque participant ait une idée générale sur les options que nous proposons pendant les ateliers parapluies. En tous les cas, nous avons transmis nos compétences, ce que nous savons du métier. Pour vous donner une idée du contenu de la formation, nous faisons par exemple de l’échauffement, échauffement de la voix, de corps. Nous leur donnons des textes à mémoriser et nous les aidons à les rendre« . En termes de bilan moral, Noël MINOUNGOU, initiateur des ateliers parapluies se dit très satisfaits. « Je suis très satisfait ! Parce que nous manquons de plus en plus de cadres où les jeunes d’une même génération peuvent se retrouver pour débattre de leurs problèmes. C’était véritablement le but de ces ateliers parapluies », s’est exclamé Etienne Minoungou.

Pour ce comédien et metteur en scène, c’est tout comme un devoir de recevabilité envers la jeunesse.  » Quand j’ai dit au Professeur Jean Pierre GUINGANE que je voulais faire du théâtre, il m’a accueilli sans me demander ni mon niveau d’études ni mes diplômes. Il m’a tout simplement dit : ‘’si tu as envie de faire du théâtre, rejoins la troupe ! C’est ton courage qui nous diras si tu aimes ce métier ou pas’’. A mon tour, je pense qu’en créant un cadre comme celui-ci permettra à de nombreux jeunes de réaliser leur rêve », nous a confié Etienne Minoungou. En termes de perspectives, les ateliers parapluies souhaitent recevoir d’autres nationalités pour un meilleur brassage culturel ; car, « si nous avons la chance d’avoir des artistes ivoiriens, nigérians, togolais nous pourrons discuter entre jeunes d’Afrique et certainement que les attentes de l’Afrique se réaliseront dans un bref délai », a conclu Noël MINOUNGOU.
A en croire les propos de certains participants, la formation a été très enrichissant. Voici-dessous les impressions de deux participants
Bachir Hyppolite SEDEGO

La formation a été vraiment impeccable. J’ai appris le jeu d’acteurs, l’écriture slam, la mise en scène et surtout, l’univers des arts de façon générale.
Cependant, je trouve que le temps imparti à cette formation était assez bref. Je suggère aux organisateurs de rallonger le temps de la formation pour qu’on puisse aller plus en profondeur. On a envie d’aller deux (02) semaines de plus dans le jeu d’acteur ou dans la mise en scène.

Salamata KOBRE,

Au départ, j’étais timide ; je n’arrivais pas à participer aux débats. Mais vers la fin, je suis arrivée à poser des questions de compréhension. J’ai appris beaucoup de choses sur le jeu d’acteur qu’on vient de faire. Je me suis en fait beaucoup enrichie des expériences des uns et des autres.
Cette formation m’a donné particulièrement le goût de la lecture ; c’est quelque chose que je n’avais pas. Je propose que les ateliers parapluies s’étendent davantage ; c’est-à-dire, aller à plus d’un mois de formation parce que ce qu’on reçoit ici est très précieux. Aussi, c’était bien que l’on puisse communiquer davantage sur ces ateliers tant sur le plan national qu’international.
Ouvrir ces rencontre – partages à la sous-région ou à l’international sera davantage bénéfique aussi bien pour les ateliers que pour la jeunesse ; c’est aussi véritablement le cri de cœur du promoteur des ateliers parapluies. Mais cela ne sera possible que dans un cadre partenarial avec un soutien financier conséquent.

Vivement donc que cela soit une réalité et nous nous empressions de joindre notre voix à celle des organisateurs pour que cette belle initiative puisse se pérenniser.

Source artistebf.net

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