Ousséni Dembélé, représentant du ministre Ivoirien de la Culture à la SNC

La  coopération culturelle entre les deux pays est pleine, vivante et dynamique »

La Cote-d’Selon Ouseni Dembélé, la Cote-D'Ivoire a beaucoup a apprendre du Burkina dans l'organisation d'evenemnt culturels de la trempe de la SNCIvoire est présente à la biennale de la Culture avec une délégation de haut niveau conduite par Ousséni Dembélé, Directeur de cabinet du ministre Ivoirien de la Culture et de la Francophonie Maurice Kouakou Bandama. Pour sa première participation à une SNC, le chef de la délégation Ivoirienne est tombé sous le charme « d’un évènement culturel aussi important qu’une coupe d’Afrique des Nations de football ».

« Quasi naturelle »a affirmé d’emblée Ousseni Dembélé, le représentant du Ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie à propos de la présence du grand voisin Ivoirien à la SNC. Il a tenu a remercié les autorités nationales et singulièrement le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme Tahirou Barry  pour l’invitation adressée à la Côte-D’Ivoire pour participer à la Semaine nationale de la culture, rappelant au passage que « les  deux pays frères sont unis par l’histoire, la géographie et les institutions sous régionale». Entre l’inauguration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) et une séance de port du pagne kita, symbole de la royauté chez le peuple Akan au Premier ministre Paul Kaba Thiéba,  la délégation ivoirienne a mis à profit son séjour Bobolais pour évoquer les questions de coopération culturelle déjà « fructueuse » entre  les deux pays. On peut citer par exemple, les partenariats entre des artistes et cinéastes Ivoiriens comme Akissi Delta et Djuédujé et leurs pairs Burkinabè ; la coproduction  par la RTB de séries de ses deux actrices, l’appui  du fonds de soutien cinématographique Ivoirien à l’œuvre d’un cinéaste Burkinabé et d’autres initiatives culturelles communes. Ce qui fait dire au représentant du ministre Ivoirien de la Culture et de la Francophonie qu’on est en présence « d’une coopération culturelle pleine, vivant et dynamique »,placée sous le sceau d’un comité paritaire de suivi de l’exécution des accords de coopération culturelle en gestation entre les deux pays.« La partie ivoirienne a déjà fait parvenir à la partie Burkinabé les documents avec la composition de la représentation ivoirienne à ce comité. Il sera incessamment opérationnelle », assure M. Ousséni Dembéléqui est à son baptême de feu à la SNC. Avant même la fin de la 18e édition de la biennale, c’est un franc satisfecit que le DIRCAB du ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte-d’Ivoire a exprimé. « Je suis émerveillé et ébloui par la variété des savoirs faires et des expressions culturelles avec la participation de l’ensemble du pays, un engouement populaire. La très forte présence des médias en fait un évènement aussi important qu’une coupe d’Afrique des Nations de football. C’est une très belle occasion de valoriser et de promouvoir notre patrimoine nationale authentique qui était en voie d’extinction avec leurs détenteurs », affirme-t-il. Contrairement à une certaine opinion, le représentant du ministre Ivoirien de la Culture soutien que « les relations entre le Burkina Faso et la Côte-D’Ivoire se portent  très bien sur tous les plans, économiques, sociaux, politique où il  ya une convergence de vue très forte. La culture que nous partageons est le ciment de cette coopération. Ciment que rien ne peut contredire. On aime bien Alif Naba, Siriki Ki, Moussa Petit sergent en Côte-D’Ivoire »,  a-t-il conclu.

Kanama TIEGNA

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