Hébergement des artistes Vivement la cité des arts !

DSC 10 Le ministre de la culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry, est allé encourager les artistes hébergés dans les salles de classe des écoles primaires et lycées de Bobo-Dioulasso, ce dimanche 27 mars 2016.

S’il y a une chose qui soit impérieuse pour rendre meilleures les conditions d’hébergement des artistes, c’est bien la réalisation de la cité des arts, selon Tahirou Barry, ministre de la Culture, des arts et du tourisme. Avec l’espoir que cela soit une réalité à la prochaine édition en 2018. Le lycée Cheick Anta Diop, l’école Centre, le lycée municipal et le lycée Mollo Sanou ont été les sites visités par le ministre de la Culture, des arts et du tourisme. Accompagné par le directeur général de la SNC, Sidi Traoré, il est allé toucher du doigt, les réalités d’hébergement et de restauration des délégations venues des différentes régions du pays et d’ailleurs. Une démarche forte appréciée par le représentant de la délégation de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire, Lambert Ouédraogo. A l’entendre, c’est la première fois qu’il assiste à une visite du ministre sur les sites d’hébergement depuis 1992. En dehors du fait que les responsables des troupes sont logés avec les artistes, M. Ouédraogo a estimé que tout se passe bien. « Nous avions voulu loger séparément avec les enfants. Mais ce n’est pas le cas », a-t-il confié. Le directeur général de la SNC Sidi Traoré de rappeler, en réponse, que cela a bien été souligné dans les correspondances qu’ils seront tous logés ensemble. Un rappel bien compris par les burkinabé de Côte d’Ivoire qui ont remercié le geste du ministre en lui promettant de jouer leur partition pour le rayonnement de la culture. Au lycée municipal tout comme à l’école Centre, ce sont des artistes tout heureux qui ont communié avec le ministre autour du repas de midi. Sans gêne, Tahirou Barry a mangé dans le même plat avec les artistes, dans une ambiance conviviale. « Où est la viande », s’est-il amusé à demander à la délégation de la Boucle du Mouhoun, majoritairement de l’ethnie bwaba, sur ton de parenté à plaisanterie. La région du Centre, logée au lycée Mollo Sanou, comprend elle-aussi, les difficultés de la 18ème édition de la biennale de la culture à Bobo-Dioulasso, tant dans le volet hébergement et restauration. Seule la troupe Rassamba a posé le problème de salles pour les répétitions et les derniers réglages. A ce sujet, il leur a été suggéré de trouver une salle au centre-ville pour répéter, en attendant leur passage.

La tournée sur les sites d’hébergement a permis à Tahirou Barry de s’enquérir de l’état d’esprit des festivaliers. En effet, toucher du doigt les réalités, lui permettrait d’apprécier les actions qui restent à entreprendre. Déjà, estime-t-il, « il est impérieux de travailler à réaliser la cité des arts pour les artistes, si possible, pour la prochaine édition, afin qu’ils soient dans des conditions optimales pour donner le meilleur d’eux-mêmes ».

Bassératou KINDO

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