JCFA 2016, « Quelqu’un à la porte » et « Frontière »

Des courts métrages ont été projetés dans la soirée du Samedi 05 Mars 2016 au CENASA. « Quelqu’un à la porte » et « Frontière » sont deux films qui ont retenu l’attention du public lors des JCFA 2016.

 

Deux films, deux histoires, deux réalités, deux mondes qui sont différents sont à l’affiche. Mais un sujet général traverse  ces films de prés de 8  et de 13 minutes. Celui des difficultés humaines. La faim dans « Quelqu’un à la porte » de la réalisatrice burkinabè Habibou Zougrana révèle une société où l’opulence et la misère sont voisines. Les enfants mendiants créent le spectacle de la visite embarrassante lorsqu’ils frappent la porte de l’autre dans l’espoir du pain pour être comblés. De l’autre coté les images de « Frontière », film marocain de Ali Esmili dépeint un périple qui s’est arrêté. Un homme tente de franchir les limites de son pays pour donner des soins à sa fille mais les gardes frontaliers s’y opposent.  Du coup, on perçoit les obstacles de part et d’autres dans ses réalisations courtes cinématographiques. La porte du riche est pour le mendiant une frontière gardée par un chien qui aboie en sa présence dans le film burkinabè. La barrière  de contrôle des gardes frontaliers dans le film marocain expose une animosité pour l’homme qui veut passer. Des films qui sont aussi pareils dans leur construction ; des  images qui mettent l’accent sur les visages ; pas plus de deux personnages principaux qui conduisent les scenarios.

Hector Kabré (ASCRIC-B)

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