Participation à la 18ème SNC Les attentes des troupes Ganta de la Gnagna et Tocléyaaba du Komondjari

Tocléyaaba2En attendant l’explication des différentes troupes dans le cadre de cette édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC), nous avons fait un tour au quartier général (QG) des troupes Ganta de la Gnagna et Tocléyaaba de la Komondjari. Des responsables desdites troupes se disent confiants pour la suite de la compétition.

Les écoles Centres de Bobo-Dioulasso servent de logements pour les deux troupes. La troupe Ganta de la Gnagna qui est à sa énième participation à la biennale culturelle, se présente  en chœur populaire pool adulte. Quant à Tocléyaaba de la Komondjari, elle défend ses couleurs en danse traditionnelle pool adulte également. Toutes arrivées à Bobo-Dioulasso la nuit du jeudi 24 mars 2016, les troupes Ganta et Tocléyaaba sont respectivement sous l’assistance culturelle de Xavier NOALI et d’Issa SEPAMA. « Plusieurs fois lauréate,  la troupe Ganta ne vient pas en promenade à cette édition », promet Xavier NOALI. Et au responsable de la même troupe Diagbouga  TIABRIMANA de renchérir que, « Si tout se passe bien nous sommes convaincus d’occuper la première place dans notre domaine de compétition ». « Que voulez-vous dire par « si tout se passe bien » » ?  « S’il n’y a pas de faux pas au sein du groupe, si nos représentants rendent bien ce qu’ils ont reçu, nous sommes confiants d’être champions comme d’habitude. S’il plait à Dieu, nous pensons que nos représentants qui ne sont pas des novices, vont bien se comporter pour l’honneur de notre province», a-t-il précisé.  Contrairement à la troupe Ganta, Tocléyaaba est à sa deuxième participation. A sa première expérience, elle a été classée 6ème dans sa catégorie de compétition. Pour cette édition, Tocléyaaba selon son assistant culturel, entend mieux faire. « Sans avoir la certitude de remporter le premier prix dans notre domaine, nous pensons pouvoir mieux faire cette fois-ci. Nous souhaitons être classés au moins troisième à défaut de la première place », nous a confiés Issa SEPAMA.  Les responsables des deux  troupes reconnaissent avoir des conditions minima  pour leur hébergement. Par ailleurs, l’assistant culturel de la troupe Tocléyaaba déplore le fait que sa troupe n’ait pas trouvé un comité d’accueil sur place. « Mais grâce à la communication, nous avons pu nous retrouver facilement », reconnait-il. A la question de savoir si les répétitions sont toujours d’actualité à quelques heures de l’ouverture de la compétition, les deux porte-paroles des troupes ont répondu par l’affirmative. « Il est vrai que nous ne faisons plus de répétitions intensives, mais nous continuons de donner certaines précisions à nos éléments afin d’éviter des désagréments lors de notre passage », informe l’assistant culturel de la troupe Ganta de la Gnagna.

Souro DAO

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