Le faible taux de succès (28,85%) enregistré au BEPC 2017 contre 29, 66% en 2016, s’explique en partie par la non maitrise par les candidats, de la langue française, a estimé jeudi le ministre burkinabè de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. Jean Martin Coulibaly promet à ce sujet une concertation nationale sur le problème.
En 2017, ce sont 273849 candidats qui se sont inscrits à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC, sanctionnant la fin du collège) pour une participation effective de 267443 candidats.
Le taux de réussite est de 28,85% contre 29,66% et 39,22%, enregistrés respectivement en 2016 et en 2015.
Ces chiffres ont été donnés jeudi, au cours d’un point de presse, par le ministre de l’Education nationale Jean-Martin Coulibaly. «Le commentaire qu’on peut faire là-dessus et qui interpelle notre ministère, est que nous constatons que de plus en plus, la maitrise de la langue française est un élément important dans la faiblesse de ces résultats», a indiqué M. Coulibaly.
Il a affirmé que des solutions sont en train d’être recherchées, en concertation avec tous les acteurs du système éducatif, afin de résoudre ce problème.
Abraham Bayili