Ecoles africaines de cinéma, Dix-sept films en compétition

Dix-sept courts-métrages des écoles africaines de cinéma sont en compétition à cette 25e édition du FESPACO. Ce sont des œuvres de réalisateurs en herbe qui se forgent pour assurer la relève.

 Parmi les dix-sept courts métrages en compétition de la 25e édition du FESPACO,  les cinéphiles ont pu suivre le mardi 28 février 2017 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) six courts métrages. Ce sont des œuvres de jeunes réalisateurs issus des écoles africaines de cinéma. Il s’agit de « Le refus de Raba» de Mariam Fofana (Brico Films Formation du Mali), de «Nectar d’un pays» de Fidèle Hounhouédé (Ecole  nationale des sciences et techniques de l’information et de la Communication du Bénin),  de  « Nubuke» de Aryee Bismark (National  film and television Institute-Ghana, de «Pater Noster» de Lamber Oubda (Institut Imagine Burkina Faso), «Sira» de Serge Augustin Koua (Institut polytechnique des Sciences et Technique de la Communication  de la Côte d’Ivoire), «Terminus» de Mamadou Hady Diawara (Ecole supérieure des Arts visuels de Marrakech de Guinée Conakry). Le mariage forcé, la lèpre, la pédophilie… sont, entre autres, des thèmes qui y sont abordés. Pour la petite histoire de « Le refus de Raba», on peut retenir que c’est l’histoire d’une fille de 20 ans qui refuse le mariage forcé et s’enfuit du village. Sali, une autre jeune fille, qui lui ressemble est enlevée et malgré les contestations, Sali est conduite à la chambre nuptiale. Selon la réalisatrice Mariam Fofana, ce court-métrage pose le problème des sosies et le refus d’écouter l’autre.

Quant à «Nubuke»,  Aryee Bismark y traite la question de la lèpre considérée comme une maladie honteuse.

Habibata WARA