La rue marchande constitue l’une des grandes attractions de la SNC 2016. En attendant son ouverture officielle ce dimanche jour de Pâques, c’est la course vers les stands où chacun entend tirer le maximum de profit.
Alors que le Premier ministre donnait l’ouverture officielle de la SNC, ce samedi 26 mars 2016 au stade omnisport Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, du côté de la rue marchande ou foire commerciale, l’heure est à l’installation des artistes. Sur le site, aux environs de 8h, l’affluence est perceptible. Il y a des exposants nationaux et internationaux, et chacun déballe ses marchandises. Non loin de là, les forces de défense et de sécurité, veillent au grain. Pendant que certains exposants classent leurs marchandises, le défilé des arrivants se poursuit, à bord de tricycles ou de taxis. Ce sont au total 571 stands qui ont été érigés au siège de la SNC. Un groupe de femmes sénégalaises ne manque pas d’attirer notre attention. Elles vendent de l’encens, des vêtements et des colliers. Selon ces exposantes, la biennale est une plate forme commerciale et un cadre de rencontre. « Cette année je trouve que l’organisation est parfaite », souligne un gérant de maquis, Palm Armel. Quant à Marcelline Sanou, de l’unité de transformation des produits agro-alimentaires basée à Banfora, elle se réjouie de la tenue de cette 18e édition de la SNC. Elle pense que ce tremplin leur permettra de tisser des relations d’abord entre associations et ensuite avec les clients. La SNC 2016 abrite trois sites forains. Outre le siège de la SNC, il y a l’école Tougouait et l’Institut français de Bobo-Dioulasso qui comptent respectivement 30 et 25 stands.
Guiti Ramata KANTE