Chronique de la CAN 2019 du mercredi 10 juillet

La VAR fera son apparition

Sport, Coupe d’Afrique des Nations. Les quarts de finale de la CAN 2019 débutent mercredi avec une rencontre entre le Sénégal et le Bénin à 16 heures temps universel et l’Afrique du Sud face au Nigeria à 19 heures temps universel. Pour la première fois aussi, l’Assistance vidéo à l’arbitrage appelé communément VAR, pourra être utilisé. Nous entamons ainsi la chronique de la CAN avec Abraham BAYILI

Le deuxième quart de finale de cette Coupe d’Afrique des Nations opposera le Nigeria à l’Afrique du Sud, ce mercredi, à 19heures temps universel.

Dans ce match, ce sont les Super Eagles qui semblent les mieux placés pour se qualifier au regard du nombre de victoires du Nigeria sur l’Afrique du Sud.

Ces deux sélections se sont affrontées à quatorze reprises par le passé et la balance de résultats penche en faveur du Nigeria, qui totalise sept victoires, pour cinq nuls et seulement deux défaites.

 Les dernières oppositions en date ont toutefois été particulièrement équilibrées avec notamment un score  nul de  1-1 en novembre 2018, en éliminatoires de la CAN.

Malgré aucune victoire dans le temps réglementaire, le Bénin va disputer le premier quart de finale de son histoire face à l’ogre Sénégalais. Pour le sélectionneur des Ecureuils, cette rencontre est un bonus :

 » Plus on avance dans ce genre de compétition, plus le niveau s’élève.

Le fait d’être en quart avec les huit meilleures équipes en Afrique n’est que bénéfique pour cette équipe du Bénin qui jouera sans pression car la pression sera du côté sénégalais. Je suis confiant  ». A-t-il martelé hier à la traditionnelle conférence de presse d’avant match.

Si l’on prend en compte l’historique des matchs, c’est également le Sénégal qui a l’avantage puisqu’il ne s’est jamais incliné lors des quatre confrontations entre les deux équipes, avec un total de trois victoires pour un résultat nul.

Ces deux équipes ne se sont toutefois jamais affrontées dans le cadre d’une phase finale de CAN.      Ce sera une première dès cet après midi sous le coup de 16 heures en temps universel.

Au regard de son effectif, ou encore de son historique dans la compétition, le Sénégal part avec la faveur des pronostics face au Bénin, pour  ce septième derby ouest africain sur l’ensemble du déroulement de la CAN 2019.

Certes, le Sénégal est favori mais son sélectionneur Aliou CISSE se méfie tout de même des coéquipiers de Stéphane SESSEGNON, qui disputent leur premier quart de finale de CAN : «  Face au Bénin, ça sera un match difficile vu que c’est un match comptant pour les quarts de finale de la CAN Total 2019.

Si le Bénin est là, cela veut dire que c’est une équipe qui a réalisé de bons résultats. EN Afrique, il n’y a plus de petites équipes et nous allons prendre très au sérieux cette équipe du Bénin ».  A ti il laissé entendre aux journalistes présents à la conférence de presse d’avant match.

Rappelons que le Sénégal n’a toujours pas de titre dans cette compétition, mais a été finaliste malheureux en 2002 au Mali et demi-finaliste en 2006 sur les terres égyptiennes.

Autre fait. Les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations débutent ce mercredi et verront aussi la VAR entrer en action.

la VAR permettra de minimiser des erreurs d’arbitrage

Absente lors du début de la compétition,L’assistance vidéo à l’arbitrage, plus connue sous le sigle anglais VAR, fera son apparition cet après midi pour la première fois à l’occasion de cette 32e CAN et ce, jusqu’à la fin de la compétition.

Sénégalais et Béninois expérimenteront cette évolution technologique, à l’occasion de leur rencontre au Caire. L’absence de la VAR  a déjà fait des mécontents au premier tour de la CAN 2019.

Le sélectionneur du Ghana James Kwesi Appiah s’était plaint du manque de la VAR lors du 8e de finale perdu contre la Tunisie, durant lequel un but pour son équipe a été annulé pour une main inexistante.

Selon le patron du football africain, le malgache Ahamad Hamad ; après discussions et concertations avec les techniciens, le comité exécutif de la Confédération africaine de Football  qui a hésité entre les demi-finales et les quarts de finale, a finalement choisi les quarts de finale pour instaurer cette technologie.

Depuis son adoption par la Fédération internationale de football (FIFA), la VAR n’a pas toujours fait bon ménage avec le football africain.

Durant la dernière Coupe du monde FIFA Russie 2018, certaines sélections notamment le Maroc, ont critiqué avec virulence son usage, jugé partial et malhonnête.

Plus récemment, lors du Mondial féminin, les Camerounaises se sont opposées frontalement au fait que plusieurs décisions n’allaient pas dans leur sens, après utilisation de la VAR. Mais, l’épisode le plus marquant, reste la  finale retour de Ligue des champions durant laquelle le dispositif n’avait pas correctement fonctionné.

Les joueurs du Wydad Casablanca (Maroc), furieux que la VAR ne soit pas utilisable pour re-visionner un but invalidé, ont refusé de reprendre le match. L’Espérance de Tunis a alors été déclarée vainqueur. Puis, quelques jours plus tard, la CAF (la Confédération africaine de Football) a décidé de faire rejouer la rencontre, après la CAN 2019.

La Confédération africaine de football assure avoir toutefois pris les mesures nécessaires. Pour ce faire, le dispositif technique a été confié à une entreprise espagnole, et les arbitres hollandais et français respectivement Paulinus VAN BOCKEL et Bénoit MILLOT sont appelés en renfort pour leur expérience en la matière.

Pour terminer chez nous, l’Association des Journalistes sportifs du Burkina (l’AJSB) a indiqué dans un communiqué que la finale de sa super coupe initialement prévue le 5 aout prochain a été ramenée le samedi 3 aout 2019 à Bobo Dioulasso. Cette finale opposera l’AS SONABEL à RAHIMO FC champion en titre et vainqueur de la coupe du Faso 2019.

source www.monpulsar.com

Abraham BAYILI