Le concours de jonglerie avec ballon a connu son apothéose le lundi 24 juillet 2017 sur la scène du Canal aux bois de Treichville. A l’issue du face à face qui a opposé les huit équipes en compétition, le Maroc a décroché l’or face à la France. Le Burkina Faso a été battu en match de classement par la cote d’ivoire. Une défaite qui a privé les burkinabè de la médaille de bronze.
La finale du concours jonglerie avec ballon classée à ces jeux dans le volet culture a sacré le Maroc comme vainqueur devant la France. A l’unanimité des cinq juges arbitres, les Marocains ont décroché l’or après avoir pris le meilleur sur le champion en titre la France. En demi-finale les Marocains ont battu la Cote d’Ivoire par le score de trois voix contre deux, tandis que la France disposait du Burkina Faso sur le même score selon le verdict du vote du jury. En match de classement l’équipe du Burkina Faso s’est incliné sur le score de 2-3 face à la Cote d’Ivoire. Ainsi, Ignace Kassio le candidat ivoirien monte sur la troisième marche du podium, à coté de la France médaillée d’argent et le sommet occupé par le Maroc.
Dans cette compétition qui a débuté avec dix nations, le Burkina Faso pour sa première participation a occupé la quatrième place. Après avoir franchi les phases de sélections où les étalons se sont positionnés à la sixième place sur dix, le trio burkinabè a pris le meilleur sur le Canada en quart de finale par le score de trois voix contre deux.
A ce concours à la fois artistique que sportif, les couleurs nationales ont été défendues par l’équipe de l’Association Football freestyle Naaba Yiirbi (AFRENAY) qui a son siège à Ouagadougou sise à Ouaga 2000. Une association de droit burkinabè créée en 2013 pour la promotion du football freestyle dans le pays. La structure est dirigée par monsieur Hubert W. ZOUNGRANA, équipementier sportif et dirigeant de club de football. Hubert Zoungrana est le promoteur de la marque KRAS Sport et c’est d’ailleurs cet équipementier qui a habillé les trois candidats burkinabè à cette compétition.
Pour une première sortie internationale, le capitaine Yaya TAMALEGRE et ses deux compagnons Aboubacar Sidiki BAGUIAN et Elysée COMPAORE retournent à Ouagadougou sans le précieux métal mais avec le sentiment d’être tombés les armes à la main.
Abraham Bayili, Ouaga-Abidjan