Ce mardi 27 juin 2017 a eu lieu aux le site des archives nationales de Ouagadougou a abrité ce mardi 27 juin 2017, la cérémonie de lancement du projet « Sensibilisation des communautés culturelles à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) du Burkina Faso ». C’est un projet qui a pour but de promouvoir et de valoriser le PCI burkinabè.
La culture représente une richesse et une vitrine de chaque peuple dont celui-ci a besoin pour avoir des repères. C’est dans ce contexte que le promoteur culturel et porteur dudit projet, M. Wendinminté Ouédraogo veut sensibiliser les communautés culturelles afin de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel burkinabè. Pour lui, l’homme se définit d’abord par la culture, c’est donc de cela qu’est née la motivation de créer ce projet. M. Ouédraogo appuie son propos avec une citation du Pr Mpasi a TEZO LUBAKI, en ces termes : « Il est très difficile, sinon impossible à un peuple qui n’arrive que à se définir une identité culturelle, de s’engager dans la voie d’un développement véritablement endogène, d’être le moteur de son propre développement. Cela est plus difficile encore à un peuple culturellement assassiné ou qui a été conduit au suicide culturel. ». C’est dans cette optique que le Pr Alkassoum Maiga, ministre en charge de l’enseignement supérieur a indiqué que « dans un pays qui compte soixante-sept groupes ethniques, la culture ne peut qu’être un trait culturel qui fait que l’on nous dissocie les uns des autres ». Cela laisse comprendre qu’au Burkina Faso, l’on a des valeurs culturelles matérielles et immatérielles qu’il convient de préserver et de sauvegarder pour que l’on retrouve son intégrité d’être humain. Pour sauvegarder le patrimoine culturel immatériel, tous les projets s’inscrivant dans le but de sauvegarder et de protéger la culture au plan physique et matériel au Burkina Faso sont soutenus par le ministère en charge de la culture, ajoute-t-il. Le Pr Maiga montre également que l’Université et ses centres de recherche à travers leurs recherches valorisent la culture.
Pour Tahirou Barry, le ministre en charge de la culture « la culture occupe une place importante dans la vie quotidienne des citoyennes et citoyens du Burkina Faso, mais aussi dans la gouvernance administrative, économique et politique du pays ». Il est donc nécessaire que ce projet de sensibilisation soit une réelle occasion d’échanges qui permettront de renforcer la cohésion sociale et le bien vivre ensemble.
Les activités de ce projet de sensibilisation financé par l’UNESCO se mèneront dans toutes les treize régions du Burkina Faso, affirme le promoteur
Odette DIAO