Le vent des contestations sociales souffle depuis le mardi 27 juin 25017 sur le Ministère de la Culture des Arts et du Tourisme (MCAT). Sous l’égide du Syndicat national des travailleurs de la culture et du tourisme (SYNATRACT), les travailleurs observent sur toute l’étendue du territoire 96 heures de grèves, du mardi 27 juin au vendredi 30 juin 2017.
Le Syndicat burkinabè des Travailleurs de la Culture et du Tourisme (SYNATRACT) a entamé une grève de 96 heures sur toute l’étendue du territoire national. Il appelle tous leurs militants et l’ensemble des travailleurs du département de la Culture et du Tourisme à un arrêt de travail du mardi 27 juin au vendredi 30 juin 2017. Le mouvement que le SYNATRACT a lancé vise l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses militants, après une de leur dernière manifestation pour les mêmes raisons observée les mois passés. Cet arrêt de travail fait suite au non-respect selon le syndicat, des différents points de la plateforme revendicative. A notre micro, Lamine Mohamed OUEDRAOGO, secrétaire du SYNATRACT, regroupe les points de revendications en trois grands axes qu’il nomme, « la mise en place d’un fond de motivation au profit des travailleurs du MCAT, l’octroi d’une indemnité vestimentaire aux travailleurs du MCAT et la nomination d’attachés culturels et touristiques issus du MCAT dans les Représentations diplomatiques et les Institutions du Burkina Faso ». Poursuivant son propos, il indique que les points les plus urgents de la plate forme revendicative concernent « l’amélioration sans délai des conditions de vie, de travail et de sécurité des agents, l’augmentation du nombre de postes à pourvoir pour les concours professionnels, l’élaboration d’un plan de carrière et la mise à disposition des différentes directions, surtout les directions régionales de budgets conséquents ».
A la question de savoir les raisons de la lenteur observée dans le traitement du dossier de la part du gouvernement II de Paul Kaba THIEBA, il répond que la lenteur dans la résolution des préoccupations formulées, est « du mépris » et du « dilatoire » dont fait usage les autorités du ministère.
Nathalie SANKARA