La biennale de la Semaine nationale de la culture est un cadre propice à la créativité et à l’expression de talents. Malheureusement, les titulaires de droits sont victimes d’actes de vandalismes de la part de nouvelle race de terroristes artistes. Face à cette situation, le Comité national de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques (CNLPOLA) affute ses armes de sensibilisation du grand public.
Le Comité nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques a été créé en 2001. Sa mission principale est d’informer et sensibiliser le public sur le respect de la loi en matière de propriété littéraire et artistique. Il peut aussi réprimer et poursuivre devants les tribunaux les terroristes d’une nouvelle génération.
La SNC constitue à cet effet une lucarne rêvée que le CNLPOLA a ouvert pour faire passer son message. Avec une présence remarquée sur l’aire de la foire commerciale, l’instance démontre aux promoteurs de spectacles, artistes, enseignants, élèves et étudiants de passage, tout le mal que la piraterie occasionne au secteur de l’industrie culturelle par extension l’économie nationale. Des CD piratés et des documents de sensibilisation rappelle à tout passant que la lutte contre la piraterie est l’affaire de tous. Cette campagne de sensibilisation ne s’arrête pas seulement à la foire. Toutes les nuits, les membres du CNLPOLA se déportement sur les plateaux-off de la SNC en rotation dans les quartiers populaires de la ville de Sya. C’était le cas dans la nuit du 27 mars dernier sur le plateau de Yéguéré. Entre le passage de deux orchestres, le CNLPOLA sensibilise le public à travers un jeu de question-réponse et des messages hostiles à la piraterie des œuvres artistiques et littéraires.
Abraham BAYILI