SNC 2016 Le CNLPOLA dit stop à la piraterie des œuvres

Le Comité national de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques (CNLPOLA) est présent à la SNC 2016 pour sensibiliser le grand public aux méfaits de la piraterie. Cet évènement culturel est un terreau propice à la créativité et à l’expression de talents malheureusement susceptibles d’être l’objet d’exploitation frauduleuse sans l’autorisation des titulaires des droits. Breima Bazongo explique que le CNLPOLA a prevue de nombreuses activités de sensibiliation a l'occasion de la SNC

C’est en 2001 que le Comité nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques a été créé pour informer et sensibiliser le public sur le respect de la loi en matière de propriété littéraire et artistique, pour réprimer et poursuivre devants les tribunaux les contrevenants. La SNC constitue a cet effet une tribune rêvée que le CNLPOLA a saisi pour faire passer son message. Avec une présence remarquée sur l’aire de la foire commerciale, l’instance démontre aux promoteurs de spectacles, artistes, enseignants, élèves et étudiants de passage,  tout le mal que la piraterie occasionne à tout un secteur de l’économie nationale : les industries culturelles. « Il faut monter la différence entre un CD original et celui piraté. Nous avons aussi prévue une formation à l’intention des gendarmes, des responsables de troupes car on ne peut pas combattre la piraterie si on ne sait pas soi-même ce qu’elle est.  Nous animons aussi des plateaux offs pour diffuser le message  Halte à la piraterie », a déclaréBreimaBazongo, membre du CNLPOLA et responsable de l’exposition à la foire commerciale. Des CD piratés et des documents de sensibilisation rappelle à tout passant que la lutte contre la piraterie est l’affaire de tous

Le cri du cœur d’une victime

Il n’est normalement pas un homme de l’ombre. Mais son entreprise de showbizness a déposé le bilan en 2009 de guerre lasse de faire face à la piraterie.Apres avoir tout de même produit pas moins de 389 artistes musiciens du pays.Sans travaille depuis lors, il se présente lui-même comme « un mendiant ». Lui c’est Moussa Kaboré, promoteur de l’ex BAZAR MUSIC depuis 1987. Trèsintéressé, et cela se comprend, par les activités de lutte contre la piraterie, l’ex producteur a fait du stand du CNLPOLA, sonlieude prédilection à la foire commerciale. « Je suis sans travail du fait de la piraterie. Je suis devenu un garibou. J’espère que la lutte engagée par le CNLPOLA permettra au moins de diminuer le phénomène de la piraterie », laisse-t-il entendre dans un témoignage fort émouvant.  Une lutte porteuse d’espoir pour l’ex producteur qui pourrait, pourquoi pas, reprendre son activité et en vivre décemment.

Kanama TIEGNA

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