Le coup d’envoi donné par le Premier ministre

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, a officiellement ouvert, le 26 mars 2016, la  18e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC), placée cette année,  sous le thème « Culture et cohésion nationale ». La cérémonie riche en couleurs et en éclats, a été ponctuée par des prestations d’artistes et un défilé des différentes troupes participant à cet événement. IMG_8488

Un coup de tambour, donné par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, a marqué le lancement officiel des festivités de la Semaine nationale de la culture 2016. Survenue à la veille de Pâques et le jour du match entre les Etalon et l’Ouganda, la cérémonie d’ouverture de la 18e SNC n’a pas drainé beaucoup de monde, comme on a l’habitude de le voir à chaque biennale. Tout de même, l’ambiance était bien là, entretenue par les têtes d’affiche de la musique nationale qui ont assuré le spectacle. Et comme cela se doit, c’est à Jérémie Kouka Ouédraogo, président de la délégation spéciale (PDS) de la ville hôte, Bobo-Dioulasso, de dire la bienvenue. Il fera une mention aux autorités nationales pour le choix du thème  qui englobe les traditions et les croyances.  Il s’agit, à ses yeux d’une part, d’alimenter la réflexion sur l’impact de la culture au renforcement de la cohésion nationale et d’autre part, de mettre en exergue l’importante contribution de chacun dans la préservation de ce que nous avons de si cher, à savoir la paix et la cohésion. Pour le porte-parole des co-parrains ( Le chef suprême des bobo mandarè et le PDG de EBOMAF), le choix porté sur eux revêt un honneur, mais aussi une charge « immense ». C’est en cela qu’il a, en leur nom, salué également la pertinence  du thème. « Notre pays est constitué d’une diversité de groupes ethnoculturelles qui vivent en bonne intelligence les unes avec les autres, autour des valeurs communes partagées », a-t-il soutenu.IMG_8473

« Notre culture, si riche et si diverse »

  Et leur devoir est de faire en sorte que les liens de fraternité entre les communautés s’affirment davantage, a ajouté le représentant des co-parrains. Il a réitéré la nécessité pour les communautés de s’imbriquer et de s’apprécier mutuellement. Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme Tahirou Barry ne dira pas le contraire. Pour lui, ce qui nous rend si fort, si riche, si fier et si joyeux malgré les calamités de la nature, malgré les difficultés multiples et multiformes qui nous assaillent demeure, de son avis, la culture. M. Barry a marqué un arrêt sur la diversité des communautés culturelles burkinabè qui « ont su et qui continuent de vivre en harmonie et en bonne intelligence les unes avec les autres, autour de valeurs culturelles communes et partagées…. ». Et si notre pays a su surmonter les graves crises sociopolitiques c’est grâce à nos référents culturels, a estimé le ministre. C’est pourquoi, a-t-il souligné, le thème de cette édition de la SNC se veut une interpellation à l’endroit de chaque burkinabè, afin que nous chérissions davantage ces valeurs communes pour un Burkina de prospérité.  Aussi Tahirou de  rappeler, la SNC  se veut un tremplin pour le développement à travers entre autres, le renforcement de l’émulation à travers la revalorisation des prix et des primes, la promotion des lauréats à travers la mise en œuvre d’action de postproduction, la recherche d’opportunités de circulation des œuvres et créations, à travers le Marché des arts et la diversification des sources de financement, à travers le sponsoring et le partenariat. Enfin, dans le contexte sécuritaire marqué par la psychose des attentats djihadiste, le ministre s’est voulu rassurant. Aux festivaliers, il a annoncés que des dispositions ont été prises pour garantir leur quiétude. Cependant, a-t-il noté, chacun doit être un agent actif de sécurité, en adoptant les bons comportements et en respectant les consignes de sécurité édictées par l’organisation.

 Frédéric OUEDRAOGO

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