Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry a coupé le ruban marquant l’ouverture de la compétition en arts plastiques, lundi 28 mars 2016. Au total, 28 œuvres en sont en lice et sont exposés dans la salle Mahama Konaté, à la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon.
Les artistes plasticiens sont en compétition dans le cadre de la 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Dans la salle Mahama Konaté à la Maison de la culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon, ce sont 28 œuvres qui sont exposés : 11 en sculpture, 12 en peinture et 5 en batik. A voir les différentes œuvres, de part la créativité, l’originalité et leur rapport avec le thème, on se dit que le jury va avoir du mal à choisir la meilleure. Selon le technicien supérieur de musée, guide de l’exposition, Ilassa Salgo, il y a trois critères fondamentaux à considérer dans la compétition : la pertinence du message, notée sur 3 points, la créativité sur 7 points et enfin la composition et l’exécution sur 10 points. « De façon générale, il faut dire que les œuvres parlent un même langage : culture et paix. Je pense que c’est le fait que la SNC intervient dans un contexte particulier où la paix est à rechercher », a fait comprendre Ilassa Salgo. Il y a par exemple une sculpture sur bois d’un artiste dont le thème porte sur celui de la SNC : « Culture et cohésion nationale ». On y voit un tisserand dans son atelier avec sa machine. « Nous avons beaucoup d’éléments comme la poulie, la navette, etc. Le tout aboutit à un seul objectif qui est d’obtenir la bande qui sert à tous », a expliqué le technicien supérieur de musée, Ilassa Salgo. Pour lui, l’artiste indique par là l’importance de la bande de tissu dans la confection des vêtements pour les hommes. Une façon de dire que la paix est importante pour tout le monde. De fait, chacun, à l’image des instruments de tissage, doit jouer un rôle dans la quête de la paix. « L’artiste veut dire que chacun de nous doit se considérer comme une pièce de cette machine et la contribution de chacun est nécessaire pour aboutir à quelque chose de capital pour nous tous : la paix », a renchéri M. Salgo. Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry venu couper le ruban marquant l’ouverture de la compétition dans cette discipline a été émerveillé. « Quand on regarde les œuvres qui sont exposées et les explications qui accompagnent chacune, on est vraiment émerveillé. Je n’aimerais pas être à la place du jury ». Le ministre a félicité tout les concurrents et leur souhaité bonne chance.
Rabalyan Paul OUEDRAOGO