Les étudiants des lettres Modernes de l’Université Joseph Ki-Zerbo en Immersion culturelle à la SNC 2016

Entre les étudiants de Lettres Modernes de l’Université de Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou  et la Semaine Nationale de la Culture c’est un amour de cœur et de raison. A chaque édition de la biennale de la Culture, les étudiants de la capitale politique du Burkina Faso n’hésitent pas à effectuer le déplacement à Bobo Dioulasso.

Pour cette édition 2016, une douzaine d’étudiants en année de Licence de Lettres Modernes sont à SYA sous la direction de Souleymane GANOU, enseignant dudit département. « Il est presque impensable que le département de Lettres Modernes ne soit pas présent à cette biennale de la culture et c’est dans ce sens que nous sommes là avec un groupe d’étudiants qui sont en  option ELAN (Esthétique Littéraire et Artistique Négro-africaine) et Arts du spectacle. » souligne Souleymane GANOU. Et loin d’être folklorique la présence de ces étudiants s’impose à diverses occasions. Dans les différents sites les étudiants de M. GANOU sont présents et se signalent par leur dynamisme. Mardi 29 mars 2016 à la salle de conférences de la CCI-BF le groupe d’étudiants suit avec attention le panel portant sur le dialogue interreligieux pour la cohésion sociale. Une communication digne d’intérêt d’autant plus que cette activité constitue un exercice pour les étudiants. « Les étudiants étant des acteurs actuels et futurs de la culture il faut qu’ils viennent déjà voir ce qui se passe sur le terrain  et au retour faire des comptes-rendus qui pourront servir à leurs camarades qui n’ont fait pas le déplacement. Et ces comptes-rendus seront présentés sous forme de séminaires soumis à l’évaluation des enseignants que nous sommes  afin de voir leur efficacité et leur performance dans la construction de la culture en général et  des expériences littéraires à l’Université en particulier » prévient le mentor des étudiants à cette sortie d’études. Des propos visiblement bien intégrés par les étudiants pour qui cette expérience est une première à l’image de KONFE Awa et de OUEDRAOGO Ousmane. « Découvrir les facettes peu connues de la culture » et  « approfondir les connaissances sur les arts » font partie des principaux objectifs de cette immersion culturelle dans la cité de Guimbi OUATTARA selon les dires des étudiants KONFE et OUEDRAOGO. Un état d’esprit qui correspond à cette citation de VOLTAIRE si chère au département de Lettres Modernes : « les Lettres nourrissent l’âme, la rectifient et la consolent ».

Abraham BAYILI

 

 

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