interview avec Victor, participant au congrès des professeurs de français

Du 14 au 21 juillet  2016 s’est déroulée dans la ville de Liège en Belgique, la 14e édition du Congrès Mondial des Enseignants de Français. Victor Kabre, un de nos compatriotes, participant à cette rencontre scientifique  donne plus de précision ici à travers cette entrevue.

Pouvez vous présentez à nos lecteurs ?

Je suis Victor Kabre, Professeur  certifié de français. Je suis également journaliste collaborateur dans plusieurs media comme le Faso.net et le journal Le Pays. Souvent, je suis chroniqueur à la Radio Jeunesse Francophone sous le pseudonyme d’Hector. Je m’intéresse beaucoup aux questions littéraires, cinématographiques, culturelles sur le plan de la recherche scientifique.atelier IMAGE LIEGE

Parlez-nous du Congrès de Liège ?

C’est d’abord la rencontre des enseignants  qui dispensent des cours de français. Donc, il faut noter que ce congrès enregistre la présence de plusieurs pays, environ une centaine, francophone ou non francophone. C’est-à-dire les états qui n’ont pas forcement le français comme langue officielle mais qui l’utilisent comme une langue seconde et vivante dans l’enseignement. En exemple, l’Afrique du Sud et le Brésil. Le congrès de Liège, c’est aussi la participation de plusieurs ordres d’enseignements ; on constate que c’est n’est pas seulement pas les professeurs de lycée et  des collèges, il y a aussi des universitaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique…Bref, près de 1300 participants qui s’activent à instruire la langue de Molière ont marqué leur présence à ce congrès.

Quelle était la finalité de ce congrès qui se déroule tous les quatre ans ?

La visée de ce congrès qui est avant tout une rencontre scientifique. Il s’agit de réfléchir sur la place et le rôle du français comme outil de communication dans les mondes culturels, intellectuels, social, économique et professionnelle. C’est pourquoi cette question d’ensemble  a été placée sous le thème : « Le français, langue ardente ».Le congrès s’est organisé  en symposiums thématiques, plusieurs ateliers « jeunes chercheurs » et des formations continues. Tous ces espaces d’information abordent des problématiques qui sont liées à la didactique, aux méthodes d’enseignement du français pour dire simplement.

Que pensez-vous de ce congrès ?

C’est une expérience à renouveler et à perpétuer  et à mettre au bénéfice de tous ces enseignants et chercheurs qui s’intéressent à la promotion de la langue française dans tous ces aspects. Je veux parler des militants de la francophonie. Ceux qui pensent que la rencontre des  locuteurs francophones permet la vivacité des échanges et la survivance du projet senghorien : « le rendez-vous du donner et du recevoir ».

Que dire comme perspectives ?

Dans quelques jours nous pensons  à redonner une existence structurelle, institutionnelle aux activités des enseignants de français afin d’assurer et de faciliter la participation constante des burkinabé à toutes les rencontres et sessions de la Fédération Internationale des Professeurs de Français en Afrique et dans le monde entier.

Interview réalisée par H.V.P.K