Festival des arts d’Afrique de Tanger au Maroc ,Un tremplin pour la promotion internationale des lauréats de la SNC

Invitée d’honneur de la SNC 2016, Elise Dintchen Coucke, la promotrice culturelle marocaine est à Bobo-Dioulasso pour promouvoir le Festival international des musiques du monde et des arts d’Afrique (FIMMAA). La première édition est prévue pour se tenir en octobre 2016 à Tanger au Maroc.

MK 100Le Festival international des musiques du monde et des arts d’Afrique (FIMMAA) vient d’être porté sur les fonts baptismaux à l’initiative d’Elise Dintchen Coucke et de la fondation éponyme. La princesse de Douala matérialise de fort belle manière, son combat pour le rayonnement international de la culture africaine dans la symbolique ville de Tanger au Maroc. Trait d’union entre le continent africain et l’Europe, cette ville est le cadre idéal selon elle, pour ce rendez-vous célébrant les arts de la scène, les arts contemporains africain, l’art culinaire et ce, trois jours durant. A quelques mois de l’évènement, la fondatrice est présente à Bobo-Dioulasso où elle a annoncé que le Burkina Faso sera l’invité d’honneur du FIMMAA en octobre prochain. Le choix est loin d’être fortuit. «Quel est le pays qui, aux yeux des autres, représente un modèle en matière d’art, de culture et de musique ? C’est bien le Burkina Faso que nous avons choisi comme pays à l’honneur. Je n’ai pas pensé mettre mon pays, le Cameroun, parce qu’il faut être objectif », a indiqué Elise Dintchen Coucke.  Le rêve de la promotrice est de voir le Burkina Faso présent sur tous les quatre volets du festival avec de la musique traditionnelle et moderne, des instruments et des stands d’exposition des arts, car le FIMMAA se veut aussi une plateforme de commerce avec les Européens qui sont à une trentaine de minutes à peine de Tanger. L’idée est de valoriser les artistes et de faire en sorte pour qu’ils puissent jouir du fruit de leur labeur. Pour cette première édition, le FIMMAA est parrainé par des personnalités de très haut vol. Il s’agit de la diva de la musique gabonaise, Patience Dabany dont la prestation est très attendue au bord de la Méditerranée. L’événement est coparrainé par un autre artiste musicien et ancienne star de tennis, Yannick Noah. Au-delà du FIMMAA, la princesse de Douala a, en projet, la Maison de l’art Africain qui est en quelque sorte une prolongation du festival et permettra, au-delà de l’événementiel, d’offrir toute l’année des spectacles, des stands, des conférences. L’autre idée de cet ambitieux projet est d’organiser une édition africaine du FIMMAA tous les deux ou trois ans, pour donner une occasion de métissage entre cultures et artistes de ces deux mondes.

Kanama TIEGNA