Auteure, compositrice et interprète, elle vient de remporter le prix découvertes RFI avec son album Ora doci margos, qui répond aux aspirations d’une jeunesse Cap-Verdienne souhaitant sortir de son isolement et s’approprier le monde.
Auréolé de ce succès, Elida Alméida débute sa tournée africaine qui l’a conduit à Lomé, Cotonou, Accra, Abidjan et Bobo Dioulasso. Avant d’entamer l’étape de Bamako et du Sénégal, la nouvelle coqueluche de la musique capverdienne marque une halte à Ouagadougou à l’occasion de la 24e édition du festival Jazz à Ouaga. Sur la scène de l’institut français, la belle et talentueuse de l’archipel, déroule douze titres issus de dernier album. Dans un français approximatif mais teinté d’humour et avec une sincérité de la voix, la nouvelle star de la musique capverdienne arrive à dompter son public. On est ici loin de l’univers de Cesaria Evora, et pourtant le même enchantement opère, porté par les sonorités d’un spectacle de qualité enrobé des mélodies Folk, assaisonnées, des rythmes du cap vert (batuque, funana et morna) et soutenues par le génie de jeunes musiciens qui l’accompagnent.
Elida Almeidia : voix
Hernani Almeida : Guitare
Diego Renato Gomes Neves : clavier
Nelida Lisi Da Cruz : Basse
Magik Samuel Gomes Santiago : batterie
Par Abraham Bayili.